En quête de deux ou trois nouveaux joueurs pour compléter l’effectif, le conseiller du président Dayan, Xavier Gravelaine, refuse d’envisager le départ de ses « intransférables » Bagayoko et Pierre puisqu’ils sont sous contrat. Xavier Gravelaine, le coup d’envoi de la nouvelle saison approche. Avez-vous quelques craintes ?On est en phase de travail. On doit gérer une période de transition, avec un effectif à chambouler pour lui donner une configuration plus adaptée à la L2. Je n’ai pas d’appréhension particulière. Entre le match de La Baule, contre Valenciennes (0-0), et celui face à Lorient (1-3), il y a déjà eu une certaine progression. Le contenu est supérieur.
Avez-vous été surpris par l’ampleur de la tâche qui vous attendait au FC Nantes ?Je savais que ce serait très dur. Effectivement, ça l’est. C’est costaud. Il faut faire bouger les mentalités pour repartir sur de nouvelles bases. Ce n’est pas toujours évident.
Votre priorité, celle qui inspire votre recrutement, est-elle de restaurer un climat propice aux résultats ?Complètement. Nous avons choisi des joueurs qui avaient envie de venir
au FC Nantes et de s’y battre. Ils affichent une mentalité irréprochable.
Devoir gérer le cas des joueurs en transit est-il pénalisant pour la compétitivité du groupe ?C’est pénalisant, bien sûr. D’une manière générale, c’est la transition vers la L2, après 44 ans de présence parmi l’élite, qui est compliquée. Le club doit changer ses habitudes. Il y a des réalités économiques, avec un budget diminué de moitié. Le tout est de se plier à cette nouvelle donne. L’ère des paillettes, c’est terminé.
S’agissant du recrutement : Michel Der Zakarian a réclamé deux ou trois joueurs supplémentaires pour étoffer l’effectif…Il les aura. Ce qu’il veut, on le fait, en fonction de nos moyens. Lui et moi, on est sur la même longueur d’onde. On cherche un défenseur axial, un attaquant et un dernier profil à déterminer, selon les opportunités.
Yoann Poulard sera-t-il bientôt nantais ?On négocie. Mais si c’est trop cher, on ira voir ailleurs. Yoann a encore deux ans de contrat. Il faut en tenir compte.
Comment réagissez-vous aux propos des dirigeants brestois qui vous accusent dans un article d’un grand journal sportif paru lundi de ne pas respecter les règles ?Je constate simplement que certains journalistes ne travaillent pas le week-end… Ces déclarations ont été faites vendredi dernier, mais entre-temps, j’ai discuté directement avec Corentin Martins, le directeur sportif du Stade Brestois, et son président, Michel Guyot. On fait monter la bouillotte (sic)… Je ne laisserai pas penser que je ne fais pas les choses correctement. Avec Brest, il y a eu des entretiens, et j’ai respecté la hiérarchie. Mais je ne suis pas responsable du comportement que le joueur choisit d’adopter. Et pour revenir sur le cas Shereni, je n’ai rien à me reprocher. Il était libre, je n’avais pas à discuter avec Guingamp alors qu’il n’y avait plus aucun engagement. Je suis gêné par l’interprétation qui peut être faite de mon travail. Je fais les choses proprement.
Vous avez déclaré Jean-Jacques Pierre et Mamadou Bagayoko “intransférables”. Avez-vous aujourd’hui l’assurance qu’ils resteront au club ?Ils resteront. Il n’y a pas de question à se poser puisqu’ils sont sous contrat. Les footballeurs ont des droits, mais aussi des devoirs. Il ne faudrait pas qu’ils l’oublient. Je ne vois pas l’utilité pour eux d’aller au bras de fer. Le seul décisionnaire, c’est le club. Si les joueurs ne comprennent pas qu’une telle stratégie est contre-productive… Moi, plus on me met la pression, plus je recule.
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a quoi ça sert de garder des joueurs qui ne veulent plus jouer pour le club... surtout qu'eux n'ont jamais dit qu'ils resteraient...
source :
football365.fr